Route

A huit heures, l'accordeur
se penche sur l'instrument droit.
Il entend les sons, entre eux nous vivons,
mais il ne voit pas qui nous sommes,
derrière ses lunettes noires - il est aveugle. Il a pourtant su
venir jusqu'ici, il ne doutera pas de l'argent
que nous lui donnerons. Il accordera
notre quotidien pour un temps et ignorera
que nous ne sommes ni musiciens
ni propriétaires du piano : nous en avons rêvé
comme on souhaite vivre serein ou ne jamais mourir.


VUES ET REVUES

LISTES DES PAGES DU BLOG

POÉSIE CONTEMPORAINE... peut-être

TOUS LES TEXTES SONT PROTÉGÉS [page WIKIPEDIA]. Ils sont la propriété exclusive de Fabrice Farre.







ARCHIVES DU BLOGUE