Vivre

La terre s’étire quand passe le percheron

dans les sillons le monde ensemble se sépare

les hommes d’ici sont d’un exil à venir

Moi, je me désespère de ne voir germer qu’un faisceau

de lignes noires et des bleus de travail, orphelin de terre.


Paru dans la revue Incertain regard, pour la première fois.
Poème inclus dans LA FIGURE DES CHOSES, éd. Henry, 2014

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