Nulle part

La fin d’une route conduit
toujours en dehors du monde.
Le ton de ta voix s’obscurcit,
nul ne nous sera d’aucun secours.
La rivière passe en contrebas,
nous ne la voyons pas. Elle emporte
nos paroles et l’espoir d’exister
est une tentative pour essayer de les rattraper.

Le chasseur immobile, aux éditions Le Citron Gare, juin 2014.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

VUES ET REVUES

LISTES DES PAGES DU BLOG

POÉSIE CONTEMPORAINE... peut-être

TOUS LES TEXTES SONT PROTÉGÉS [page WIKIPEDIA]. Ils sont la propriété exclusive de Fabrice Farre.







ARCHIVES DU BLOGUE